Agriculture

Le registre parcellaire graphique pour évaluer les aides agricoles

Depuis 2014, l’IGN participe à la mise à jour de la base de données du registre parcellaire graphique (RPG) pour le ministère chargé de l’agriculture.
Le RPG répertorie les parcelles agricoles déclarées chaque année par les agriculteurs français. Ces données géographiques servent, entre autres, de référence au calcul des aides attribuées aux agriculteurs dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Très précises, elles sont une source d'information de premier plan pour distinguer les types de cultures (blé, maïs, lentilles, tournesol...), les prairies temporaires et les prairies permanentes (fauchées et pâturées) ou pour observer l'évolution des cultures dans le temps, sur une même zone.
La production de ce référentiel souverain offre à l’IGN l’opportunité de faire connaître son expertise à l’échelle européenne.

Les données du RPG sont diffusées selon les termes de la licence ouverte Etalab 2.0.
Télécharger les données du RPG

En outre, l’IGN évalue l’admissibilité aux aides de la PAC des parcelles de prairies permanentes et de bois pâturés à partir d'imagerie lidar HD.

Préparer la nouvelle PAC

Dans le contexte d’évolution de la politique agricole commune (PAC), l’IGN apporte son soutien à l’Agence de services et de paiement et au ministère chargé de l'agriculture. L’institut expérimente en particulier l’utilisation des données satellites Copernicus  afin d’automatiser et de généraliser le suivi des parcelles agricoles sur l’ensemble du territoire français. 

L’IGN prend également part au projet NIVA (New IACS Vision in Action) monté par un consortium européen regroupant des agences de paiement de neuf pays et leurs partenaires techniques pour travailler sur la modernisation des systèmes de gestion et de contrôle de la PAC. L’institut est plus spécifiquement impliqué dans la mise en œuvre d’un nouveau principe de contrôle qui permettra de passer des contrôles actuels par échantillonnage à un suivi systématique et en continu de toutes les exploitations. Ce nouveau mode de suivi est rendu possible par la disponibilité de séries temporelles d'images satellites ainsi que par les progrès des traitements automatiques de ce type d'images.

Mis à jour 21/07/2021