Tous les ans, au mois de novembre, les cartographes du monde entier s'illustrent dans le cadre du désormais célèbre #30DayMapChallenge. Le principe est simple : publier chaque jour, sur les réseaux sociaux, des cartes inédites et originales répondant à une sélection de thèmes imposés. Les agents de l'IGN, regroupés au sein de l’Atelier de Cartographie thématique, se prêtent au jeu pour cette édition 2025. Jour après jour, découvrez leurs créations cartographiques. 

Jour 1 : Points

La France ne manque pas de points de vue ! Souvent symbolisés par une fleur à 10 pétales, ces sites remarquables viennent ponctuer de rose les cartes topographiques de l'IGN, afin de souligner l'extraordinaire patrimoine paysager de nos territoires et de soutenir les efforts locaux pour le mettre en valeur !
La BD TOPO en recense actuellement plus de 8 000, principalement dans les zones littorales, montagneuses ou le long de cours d'eau emblématiques. Certains parcs en concentrent aussi un très grand nombre, comme dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage de Chambord, ou dans le Parc Naturel régional des Ardennes.

Sources des données : BD TOPO

Jour 2 : Lines

Entre deux lignes de métro, rêvez à d'autres lignes... celles, rouges et blanches, des 14 plus grands GR® de France. Une carte topologique pour nous rappeler la variété des chemins de randonnée français et les grandes villes qu'ils rencontrent. Ces 14 géants donnent envie de s'évader. On y découvre des records surprenants : le GR® 34 (sentier des douaniers) est le plus long de France, un fait contre-intuitif jusqu'à ce qu'on voie comment il serpente le long de chaque crique bretonne. En s'attaquant à la traversée intégrale des Alpes pour le GR® 5 et des Pyrénées pour le GR® 10, ces deux itinéraires affichent un dénivelé cumulé impressionnant. De quoi inspirer de futures randonnées ou de nouvelles tentatives de records ! 

Sources des données : GR Infos

Ile de beauté, île intense… Les îles nous font rêver et tiennent une place à part dans l’imaginaire collectif… Leur petite taille à l’échelle du globe conduit souvent les cartographes à simplifier leurs formes. Les lignes côtières se lissent. Certaines îles secondaires disparaissent totalement.
Des archipels constitués de plusieurs petites îles comme la Guadeloupe peuvent ainsi être réduits à une seule île. Et à Mayotte, Petite-Terre perd toute son individualité pour devenir un simple carré. 
Observer différents niveaux de simplification permet de comprendre comment la géométrie d'une île évolue selon l'échelle ! De quoi porter un regard nouveau sur ces territoires !

Sources des données : Admin Express IGN

*Simplification réalisée avec l’algorithme d’aire de Visvalingam

Cette carte a été réalisée à partir de données personnelles retraçant douze jours de road trip au cœur d'une Islande sauvage : Holmavík, Hofsós, les chutes tonitruantes de Góðafoss et Gullfoss, puis les dunes lunaires d’Úlfseyjarsandur.

Chaque cliché capture la liberté brute d’un paysage où la nature s’impose avec une puissance écrasante.

Le sens de la boucle entreprise initialement vers l'Est a dû être modifié au cours du voyage pour cause d'aléa climatique, ce qui explique les chevauchements du parcours au Sud-Ouest de l'île.

Sources des données : 
- Heimasíða Náttúrufræðistofnun (The Institute of Nature Research) 
- GADM

Crédits photos : Mélanie Chenault
Police de titre : Fabian De Smet

Le domaine Paris 130 s'adapte à toutes les envies : que vous pratiquiez le ski nordiste en cherchant les longues pistes des bois de Boulogne et Vincennes, ou le freeride, prêt(e) à laisser votre trace dans les couloirs vertigineux des Buttes Chaumont. Des pistes rouges de la Rue Lepic aux zones de hors-piste, Paris 130 a tout d'un grand domaine si l'on accentue le relief au maximum.

Et pour visualiser les vraies traces de randonnées hivernales, partout en France, pensez à télécharger l'application Cartes IGN  !

Sources des données : MNT Lidar HD IGN

Découvrir les cartes similaires réalisées sur les territoires de La Guadeloupe, de la Martinique, de Mayotte et de La Réunion. 

Il existe mille et une façons de représenter un relief en 3 dimensions sur une surface plane. C'est un défi que les cartographes continuent encore et toujours de relever. 

L'idée ici est d'échantillonner le relief d'îles françaises en une succession de coupes altimétriques parallèles les unes aux autres, et de les visualiser ainsi les unes par-dessus les autres. Ce mode de représentation, qui ne va pas sans évoquer une série d'électrocardiogrammes, est largement influencé par la pochette de l'album "Unknown Pleasures" du groupe britannique Joy Division, paru en 1979. Son auteur, Peter Saville, s'est lui-même inspiré d'une imagerie des ondes électromagnétiques du tout premier pulsar découvert en astronomie.

Merci à Klas Karlsson pour le partage du code QGIS adéquat, ici légèrement réadapté et animé afin d'en conserver une version la plus épurée possible...

Sources des données : BD ALTI®

En France, l'accessibilité à un territoire passe souvent par un rond-point. Avec plus de 65 000 ronds-points, la France est championne dans ce domaine ! Bord de mer, haute montagne, même au milieu de l'Amazonie en Guyane : impossible d'y échapper.

Cette carte explore cette spécificité française en morcelant le territoire à partir des pôles d'inaccessibilité et met en lumière de manière humoristique ce réseau circulaire unique qui rend chaque direction accessible... À condition de trouver la bonne sortie !

Sources des données : Admin Express IGN, OSM, BD TOPO®

Cette carte retrace l'évolution architecturale de Paris à travers les siècles. Les bâtiments parisiens ont été construits à différentes périodes, reflétant les styles et les techniques de chaque époque. Les plus anciens datent du Moyen Âge, avec des édifices tels que Notre-Dame ou la Sainte-Chapelle. Au fil des siècles, la ville s'est transformée avec la Renaissance, qui a vu l'émergence de bâtiments comme le Louvre. Le XVIIe et le XVIIIe siècle ont apporté des styles plus classiques, avec des monuments comme le Palais-Royal. La Révolution industrielle a ensuite marqué l'urbanisme parisien avec la construction de bâtiments plus fonctionnels. Au XIXe siècle, Haussmann a réaménagé la ville, créant de larges avenues et des bâtiments haussmanniens emblématiques. Le XXe siècle a vu l'apparition de styles plus modernes, avec des édifices comme la Tour Eiffel ou le Centre Pompidou. Aujourd'hui, Paris continue d'évoluer avec des projets architecturaux innovants qui allient modernité et respect du patrimoine.

© Mélanie Chenault, Atelier de cartographie thématique de l'IGN

Crédit photo : Alexander Kaga (Unsplash)

Sources des données : IGN, Base de Données Nationale des Bâtiments (BDNB)

Si le tracé des routes principales n'a que peu changé, cette carte en collage expose clairement l'évolution des alentours de la Citadelle d'Yeu (85) : le paysage découpé de multiples parcelles agricoles a fait place à une superposition de zones pavillonnaires.

Longtemps premier port thonier de la côte atlantique, l'Île d'Yeu subit de nombreuses transformations, en raison de la pression touristique notamment. L'urbanisation du territoire prend de l'ampleur depuis 40 ans, et sur la totalité des logements, on compte plus de la moitié de résidences secondaires actuellement.

Sources des données : www.remonterletemps.ign.fr

La Pointe du Raz constitue un site naturel exceptionnel à l'extrémité occidentale du Cap Sizun, l'un des plus venteux de Bretagne ! A ce titre, il est classé Grand Site de France depuis 2004.
Au pied du sémaphore, une station météorologique y enregistre quotidiennement de multiples informations utiles aux hommes en mer comme à terre, et notamment la vitesse maximale du vent (instantanée ou moyennée sur 10min), ainsi que sa direction.
Cette carte s'appuie sur une agrégation de toutes ces données météorologiques, afin d'établir une rose des plus gros coups et rafales de vents locaux enregistrés en 2024.

Retrouvez toutes les données des stations Météo France sur la plateforme opendata dédiée.

La rose des vents est produite sur QGIS à partir d'une couche ponctuelle. Le code est disponible sur Github.

Sources des données : Météo France, BD TOPO®, RGE ALTI®

Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ! Le Fort Boyard, populaire depuis l'émission homonyme débutée en 1990, a été construit entre 1803 et 1866 pour protéger l'arsenal de Rochefort contre les ennemis venus de la mer. Cependant, en 1866, l'évolution technologique des canons permettant de protéger la passe entre Aix et Oléron, le fort n'a plus de réelle utilité et sert donc de défense passive de l'arsenal. Il a également servi de prison pendant la Commune de Paris. Son nom, « Boyard », est la prononciation déformée du mot hollandais « Ban Iaert » qui signifie « banc de sable », cartographié par le pilote hollandais Waghenaer et publié dans son atlas dès 1583.

Sources des données : BD TOPO®

Il y aura bien longtemps, dans une galaxie lointaine, pas si lointaine... Face au réchauffement climatique, le gouvernement s'est réfugié à Néo-Versailles. Les transports interplanétaires ont remodelé nos modes de transport et de téléportation. Les spaceports et moyens de communication extra-terrestres se sont multipliés. Dans l'ombre, les cartographes galactiques œuvrent à maintenir et calculer les coordonnées galactiques permettant les déplacements sécurisés vers les Resort-stations et Astéroïdes X-otiques de Galaxity.

L'IGN (Institut Galactique Néo-cartographique) utilise des tuiles vectorielles qui assurent un accès rapide à la donnée, une personnalisation de styles et une interaction maximale avec les utilisateurs de cartes en ligne.

Sources des données : Vecteur tuilé IGN

Les arrondissements municipaux n'existent en France que pour 3 communes ; il y en a 9 à Lyon, 16 à Marseille et 20 à Paris. Chacun dispose de sa propre mairie et de son propre conseil d'arrondissement, auquel le conseil municipal délègue certains pouvoirs locaux.

Ce découpage fait l'objet d'un ordonnancement très différent d'une ville à l'autre ;

• À Paris, il prend la forme d'une spirale (ou d'un "escargot") depuis le Centre-Ville vers la Périphérie.
• À Marseille, il débute en spirale depuis le Vieux-Port jusqu'aux îles du Frioul, puis repart en sens inverse depuis la Pointe Rouge jusqu'à l'Estaque.
• À Lyon, il suit un trajet plus chaotique, en partant des pentes de la Croix-Rousse et de la Presqu'île pour bifurquer vers la Guillotière et la Part-Dieu, repartir ensuite sur le plateau de la Croix-Rousse, passer par le Vieux-Lyon et la colline de Fourvière, rejoindre de nouveau la rive gauche du Rhône (le parc de la Tête d'Or, Gerland, Monplaisir...) et terminer son parcours sur la rive droite de la Saône au pied des monts d'Or.

Source des données : Admin Express IGN

Mange-ton vraiment des crêpes à Montparnasse ?  Est-on plutôt kebab ou restaurant dans le 19e ? Où faut-il se rendre pour manger vietnamien ?
Cette carte illustre les types de cuisine les plus répandus dans les différents quartiers parisiens. Elle se base sur les informations répertoriées sur OpenStreetMap à ce sujet.

Sources des données : OSM

Le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS) est un service public qui soutient les services chargés de la protection des forêts contre les incendies dans l'Union européenne et les pays voisins et qui fournit des informations actualisées et fiables sur les feux de forêt en Europe à la Commission européenne et au Parlement européen.
Depuis 2015, EFFIS est l'une des composantes des services de gestion des urgences du programme Copernicus de l'UE. La carte représente l'ensemble des feux de forêt en France depuis 2016. Elle est également disponible dans une version interactive réalisée avec Ma Carte. 

Sources des données : EFFIS - Burnt Areas database, Remonter le temps

L'ensemble des centres pénitenciers (maisons d'arrêt, centres de détention, etc.) de France ont été placés sur une carte. La déclinaison interactive de cette carte a été réalisée avec le service Ma Carte. 

Sources des données : Wikipédia, Annuaire des Prisons, BD TOPO®

Bloc par bloc, on a décidé de jouer pour le thème de ce jour ! Après avoir simplifié le tracé des courbes de niveau de la Corse, on a replongé les mains dans les boites de Lego pour recréer la carte, mais en relief cette fois. Si sur le modèle, seules des monoblocs ont été utilisés, en réalité c'est moins facile et il a fallu improviser. Trouverez-vous le billet qui s'est incrusté ?

La magie qui émane des jeux d'enfants a donné naissance à cette carte. A partir du square Paule Minck, dans le 20e arrondissement de Paris, les enfants ont imaginé un monde parallèle : la fontaine à eau ? Une cascade. Des bancs ? Une maison bien sûr. Nos préférées ? Les mares aux canards fantômes. Les espaces publics comme les objets du quotidien ont plusieurs vies, dans tous les sens du terme !

Sources des données : l'imagination !

Représenter la planète terre offre de nombreuses possibilités. En 1879, Hermann Berghaus propose une projection en étoile utilisant une projection azimutale équidistante pour l'hémisphère dont la projection est le centre. Pour le reste du monde, cinq triangles le représentent autour de ce disque. Si la tradition veut que le centre soit le pôle nord, on peut très bien modifier la convention en centrant sur le pôle sud ou sur la France ! Ainsi, la Terre devient une étoile, au moins sur le papier !

Sources des données : Natural Earth

Sous les marées, la plage, oui mais pas seulement ! 

Le service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) répertorie les objets présents sur la zone économique exclusive française ainsi que la nature des sédiments qui tapissent cette zone. Et ces objets sont nombreux dans l’estuaire de la Loire, site à l'histoire riche et à la géographie complexe, où le port de Saint-Nazaire joue un grand rôle. On y trouve des élevages d'huîtres et de moules qui bénéficient des variations salines, des câbles électriques sous-marins reliant la côte au phare du Grand Charpentier, des ancres abandonnées, mais aussi de nombreuses épaves. Parmi les plus célèbres et les plus tragiques, celle du Lancastria, paquebot transatlantique coulé le 17 juin 1940 par l'armée allemande faisant environ 4 000 morts, dont une bouée signale désormais l’emplacement.

Sources des données : Shom, IGN

D'une église à un sommet montagneux en passant par un centre de recyclage, découvrez le point d'intérêt le plus fréquent près de chez vous. L'application mobile Cartes IGN propose une couche interrogeable de point d'intérêts dont les données sont issues d'OpenStreetMap. Cette carte permet de mettre en avant celui qui est en plus grand nombre sur un maillage recouvrant la France hexagonale et la Corse, révélant ainsi des choses attendues mais aussi quelques surprises...

Sources des données : Flux TMS de tuiles vectorielles des points d'intérêts utilisé dans l'appli Cartes IGN et issues d'OpenStreetMap. 

Les océans couvrent plus de 70 % de la surface terrestre, et donnent son surnom à notre précieuse planète bleue.

Sous leur surface, un volume d'eau gigantesque, estimé à plus d'un milliard de kilomètres cubes, mais aussi une bathymétrie complexe qui dessine une topographie marquée et hétérogène. Entre des plateaux et talus continentaux, des plaines abyssales, des plateaux et des fosses océaniques, les profondeurs marines ne manquent pas de relief !

Sources des données : Natural Earth (données cartographiques vecteur et raster gratuites) 

Petit à petit, brique par bloc, on vous explique le processus de fabrication de la carte de la Corse en relief. Dans un premier temps, les données topographiques de l'IGN de l'Île de Beauté ont été synthétisées dans le logiciel Qgis pour créer la carte simplifiée en quatre couleurs. Après un plongeon dans les boîtes multicolores, on a extrait le plus de petits blocs, briques et plaques correspondants pour ensuite passer à la construction de la carte. Un jeu d'enfant !

Sources des données : Carte topographique IGN

Si l'on vous affirme que le golfe du Morbihan se trouve à proximité de l'Australie, ou encore que le château d'If est situé dans la baie Norvégienne, vous penserez sans doute à une erreur géographique. Pourtant, il n'en est rien : dans l'archipel des Kerguelen, tous ces toponymes existent bel et bien. Ils ont été repris pour désigner de nouveaux lieux, selon la tradition qui prévalait lors de la découverte de territoires inexplorés. Si les noms de lieux français y sont largement majoritaires, la Bretagne y occupe une place particulièrement remarquable.

Sources des données : Carte IGN de 1972 

L'urbanisme des années 1960 en France s'inscrit dans un contexte de boom économique et d'exode rural, marqué par ailleurs par l'avènement de l'automobile. Il doit répondre en priorité au fort besoin en logements neufs. En périphérie des villes, aux marges de ses faubourgs anciens, à la limite des terres agricoles, des nouveaux quartiers, lotissements et grands ensembles sortent alors de terre, portés par des projets ambitieux, résolument tournés vers la « modernité », en rupture avec l'architecture d'avant-guerre.

Le lotissement des Hautes Loges à Marcq-en-Barœul (1964-1966), conçu par l'architecte Serge Menil (Prix de Rome en 1956), est l'un des premiers à s'appuyer sur une organisation hexagonale, dite en « nid d'abeille », dans l'objectif de créer un espace résidentiel calme et convivial pour accueillir des familles de l'agglomération lilloise. Dans l'objectif aussi peut-être de proposer un vaste terrain de jeux pour leurs enfants, comme l'évoquent les odonymes qui mettent ici en valeur l'imaginaire médiévale (allée du Donjon, des Archers, des Arbalétriers, du Tournoi...).

Le quartier de Hautepierre à Strasbourg reprend cette trame hexagonale, mais à une échelle beaucoup plus vaste. Cette « Zone à Urbaniser en Priorité » (ZUP), décidée au cœur des trente glorieuses, avant le premier choc pétrolier, vise initialement à transformer 253 ha de terres agricoles à l'Ouest de l'agglomération, avec l'ambition d'accueillir jusqu'à 30 000 nouveaux habitants et de multiples activités et services. La circulation automobile serpente entre 13 alvéoles contiguës (seules 10 seront finalement réalisées), mais se voit limitée au sein de chacune d'elle, afin de préserver en leur cœur de « véritables oasis de tranquillité et de verdure » (selon les termes promotionnels de l'époque), tels des petits villages au sein de la grande ville.

Chacune de ces unités, appelées « mailles », se voit en outre attribuer une vocation principale en termes d'usages et de fonctions ; les mailles résidentielles disposent de leurs écoles et de quelques services de proximité, tandis que les mailles d'activités accueillent de grands équipements (CHU) ou de vastes centres commerciaux.

La dénomination de ces mailles ne doit à priori rien au hasard. Plutôt que de conserver les lettres de l'alphabet des toutes premières esquisses (A, B, C, D...), celles-ci ont été étendues pour former des prénoms féminins en vogue dans les années 1960. 

Sources des données : IGN BD TOPO® & BD ORTHO®

Serait-ce l’héritage de l'étoile ferroviaire pensée par Legrand en 1842 pour rattraper le retard français ? Le signe d’une trop grande centralisation du réseau ? Ou juste une conséquence du poids démographique francilien ? Toujours est-il que les liaisons ferroviaires (TGV et Intercités) les plus fréquentées convergent fortement vers la capitale. 

Source des données : SNCF 

À quelques litiges locaux prêts, les limites du territoire hexagonal semblent dorénavant bien établies. Il est néanmoins amusant de remarquer que nous continuons à employer, pour désigner les pays limitrophes dans le langage courant, de même que certains territoires plus éloignés, des expressions se référant à des démarcations topographiques naturelles majeures (un océan, une mer, un fleuve, une chaîne de montagnes...) qui restent symboliquement plus parlantes vues de l'Hexagone.
Ces expressions sont par ailleurs très souvent forgées à partir du préfixe « Outre », pour signifier l'autre côté, l'au-delà de la frontière... Ce qui nous autorise, pourquoi pas, si l'on conserve ce point de vue, à appeler nos voisins allemands des « ultra-rhénans » ou nos voisins espagnols des « ultra-pyrénéens ».

Source des données : BD ALTI®

« Quand le ciel éteindra ses étoiles avares,
Pour éclairer l'espoir, l'homme a planté des phares »
André Lemoyne, Les gardiens du feu (1864)

Cette carte recense les phares accessibles au public sur les côtes hexagonales et corses, selon leur statut patrimonial. 

À Cordouan, celui qu'on surnomme « le roi des phares » offre une vue imprenable sur l’estuaire de la Gironde. À Goulphar, les côtes de Belle-Île se découpent sur l'océan Atlantique depuis le sommet de sa tour en pierres. À Gatteville, la baie de Barfleur et les îles Anglo-Normandes s'offrent au regard de celles et ceux qui pourront gravir ses 365 marches. À Camarat, rouvert au public en juin 2025 après 18 ans de travaux, à condition d'avoir réservé, vous pourrez admirer les montagnes des Alpes et les îles d'Hyères, depuis ses 130 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Et tout le long des côtes hexagonales et corses, ces phares sont autant de points de lumière et de refuge. 

Source des données : BD TOPO®, Services des phares et balises des Directions interrégionales de la mer (DIRM)

Rendez-vous demain pour une nouvelle carte inédite sur le thème Raster !

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