Vu du ciel

Les côtes françaises malmenées par l’Atlantique

Nos côtes ne sont pas immuables. De décennies en décennies, leur recul peut même être inquiétant lorsqu’il menace les constructions humaines. Un phénomène naturel parfois accentué par les activités anthropiques.

Publié le 12 février 2021

Temps de lecture : 7 minutes

La frontière entre le monde terrestre et le monde marin est formalisée par le trait de côte. Le long des façades littorales métropolitaines, sa longueur totale est estimée à 5 850 km. Pour déterminer sa position et évaluer son recul ou son avancée, les géographes peuvent compter sur l'aide précieuse des photographies aériennes de différentes époques.

Vous aussi, grâce à Remonter le temps, observez l’évolution du trait de côte en comparant les orthophotographies anciennes et récentes des côtes bretonnes et aquitaines réalisées par l'IGN.

Côtes bretonnes

Le littoral à Beg Meil (Fouesnant, Finistère)

En Bretagne, 1/3 des plages reculent – Tréguennec, Finistère – 1952 vs 2018

Dans le même temps, 1/4 d’entre elles avancent, les autres se maintiennent – Plestin-les-Grèves, Côtes d’Armor – 1952 vs 2018

Le Sillon de Talbert, particulièrement soumis aux aléas climatiques - Pleubian, Côtes-d’Armor - 1952 vs 2018

Côtes aquitaines

Le littoral à Mimizan, Landes

Construit en 1967 à 200 m de l’océan, l’immeuble Le Signal, symbole du recul du trait de côte, est évacué en 2014 alors que quelques dizaines de mètres seulement le séparent des eaux – Soulac-sur-Mer, Gironde – 1970 vs 2018

Avec ses 102,5 m, la célèbre Dune du Pilat est particulièrement soumise au vent, elle recule au nord de 4 mètres par an en moyenne depuis 2009 – La Teste-de-Buch, Gironde – 1950 vs 2018

En une dizaine d’années, la pointe de Gatseau, extrémité sud de l’île d’Oléron, s'est métamorphosée – Saint-Trojan-les-Bains, Charente-Maritime – 2006-2010 vs 2018

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Mis à jour 15/03/2024